univers et espace, guide sur la conscience et l'ordinateur

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Qu'est ce que la guerre ?

video lord de guerre le film extrait l'intro

 

 

 


encore la guerre.. des images de la guerre au vietnam, on y voit des bombe au napalm ( normalement interdite d'utilisation ? )


Paint it Black - Vietnam War


 

renaud et axel red kaboul

chanson sur le 11 septembre 2001 et sur la guerre en Afghanistan qui en a découler

 

 

 

Petit Portoricain
Bien intégré, quasiment New-Yorkais
Dans mon building tout de verre et d’acier
Je prends mon job, un rail de coke, un café

Petite fille Afghane
De l’autre côté de la terre
Jamais entendu parler de Manhattan
Mon quotidien c’est la misère et la guerre

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Pulvérisés sur l’autel
De la violence éternelle

Un 747
S’est explosé dans mes fenêtres
Mon ciel si bleu est devenu orage
Lorsque les bombes ont rasé mon village

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Pulvérisés sur l’autel

 

 

 

 


"De la violence éternelle"

 

 

 

Yves Simon:Unter Den Linden ( chanson sur la guerre froide )

 

West Germany
East Germany
Un seul pays, un mur aussi.
C'était Yalta
Il faisait froid
En 45, ils étaient trois.

Unter den Linden

L'Américain
Croisait ses mains,
Staline allumait les cigares.

De Sir Winston,
Je prends tu donnes...
L'Europe se coupe sur la mer Noire.

Unter den Linden

Des miradors,
Personne ne dort
Au-dessus des murs électriques,

Quand les rock stars
Jouent d'la guitare
Pour traverser le mur de briques.

Under den Linden

West Germany
East Germany
Un seul pays, un mur aussi.

 

 

Renaud - Morts les enfants

 

Paroles et traduction de «Morts Les Enfants»

Chiffon imbibé d'essence
Un enfant meurt en silence
Sur le trottoir de Bogota
On ne s'arrête pas

Déchiquetés au champs de mines
Décimés aux premières lignes
Morts les enfants de la guerre
Pour les idées de leurs pères

Bal à l'ambassade
Quelques vieux malades
Imbéciles et grabataires
Se partagent l'univers

Morts les enfants de Bophal
D'industrie occidentale
Partis dans les eaux du Gange
Les avocats s'arrangent

Mort les enfants de la haine
Près de nous ou plus lointaine
Mort les enfants de la peur
Chevrotine dans le cœur

Bal à l'ambassade
Quelques vieux malades
Imbéciles et militaires
Se partagent l'univers

Morts les enfants du Sahel
On accuse le soleil
Morts les enfants de Seveso
Morts les arbres, les oiseaux

Morts les enfants de la route
Dernier week-end du mois d'août
Papa picolait sans doute
Deux ou trois verres, quelques gouttes

Bal à l'ambassade
Quelques vieux malades
Imbéciles et tortionnaires
Se partagent l'univers

Mort l'enfant qui vivait en moi
Qui voyait en ce monde-là
Un jardin, une rivière
Et des hommes plutôt frères

Le jardin est une jungle
Les hommes sont devenus dingues
La rivière charrie des larmes
Un jour l'enfant prend une arme

Balles sur l'ambassade
Attentat, grenade
Hécatombe au ministère
Sous les gravats, les grabataires

________
"Morts les enfants" est une chanson qui date de 1985.

Sur une ballade qui ressemble un peu à une valse, accompagné d'un accordéon, Renaud nous conte un portrait noir et réaliste de la condition des enfants à travers le monde.

Dans le 1er couplet, le chanteur nous parle des enfants de Bogota, capitale de la Colombie, au taux de criminalité extrême avec des enfants orphelins qui vivent dans la rue et sniffent de la colle et toutes sortes de drogues (ou plutôt produits dérivés de la drogue) pour tenir le coup dans leur vie misérable. Il s'attaque ensuite aux enfants soldats, qui, de tout temps, ont fait les frais dans les conflits, car généralement envoyés en première ligne.

Dans le 2ème couplet, Renaud nous envoie en Inde, à Bhopal, plus exactement, où un accident industriel arrivé dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984 dans une entreprise américaine implantée là-bas, a fait des milliers de victimes (la plus importante catastrophe industrielle de tous les temps). Renaud ironise sur le système américain et capitaliste qui aura "étouffé" l'affaire à grands renforts d'avocats.

Dans le 3ème couplet, nous voici en Afrique, dans le désert du Sahel où les enfants meurent de soif et de faim. Puis on arrive en Italie, à Seveso, où une usine a contaminé la région avec de la dioxine, le 10 juillet 1976. D'ailleurs, depuis lors, les usines françaises dites "dangereuses et à risque" sont maintenant classées "Seveso" en référence à cette catastrophe. On revient ensuite en France quand Renaud nous raconte le quotidien ordinaire des enfants morts dans les accidents de la route causés par les chauffards et les gens qui conduisent avec de l'alcool dans le sang.

Les refrains de cette chanson font référence à ceux qui détiennent le pouvoir, à l'ambassade et il souligne l'âge avancé de ces hommes qui nous gouvernent.

Dans le dernier couplet, le chanteur nous fait partager son dégoût des hommes et surtout ses désillusions sur ce qu'il pensait quand il était enfant et ce qu'est le monde en réalité.

Il termine en évoquant ces enfants, qui, un jour, se rebellent et causent des attentats pour se venger.

Même si cette chanson a été écrite il y a plus de 20 ans, elle reste malheureusement d'actualité !

 


En savoir plus sur http://www.lacoccinelle.net/278233.html#jWGyY3c0qZvp4XOH.99

 

 

 

 

 

 

 

 

Manau - L'avenir est un long passé [ Vidéo Clip ]

 

video sur la 1ere et 2ième guerre mondial

+ immonde

 

 


Une pupille noire entourée de blanc.
Le visage fatigué braqué sur un lieutenant.
L´ordre sera donné dans quelques instants.
Deuxième assaut de la journée et Marcel attend.
Il a placé au bout de son fusil une baillonnette
pour lutter contre une mitraillette de calibre 12.7.
Près de sa tranchée, placés à 20 ou 30 mètres,
la guerre des bouchers, nous sommes en 1917.
Tant de journée qu´il est là!
A voir tomber des âmes.
Tant de journées déjà passées sur le chemin des dames.
Marcel sent que la fin a sonné.
Au fond de sa tranchée, ses mains se sont mises à trembler.
L´odeur de la mort se fait sentir,
il n´y aura pas de corps à corps, il sent qu´il va bientôt mourir.
Comment un homme peut-il accepter d´aller au combat?
Et quand il sent au fond de lui qu´il ne reviendra pas.
L´homme est-il un animal?
Comme à cette époque le mal est déjà caporal.
La main du lieutenant doucement vers le ciel s´est levée.
La suite, l´avenir est un long passé.

Une pupille noire entourée de blanc.
Le visage ciré, son regard est terrifiant.
Placés à quelques pas de là, des allemands.
1944 Jean-Marc est un résistant.
Il a eu pour mission de faire sauter un chemin de fer.
Lui qui n´est pas homme d´action est devenu maître de guerre.
Après le cyclone qui frappa sa mère et son père d´une étoile jaune,
idée venue droit de l´enfer.
Tant d´années passées à prendre la fuite.
Tant de journées consacrées à lutter contre l´antisémite.
Jean-Marc sait qu´il n´a plus de recours.


Le câble qu´il a placé pour faire sauter le train est bien trop court.
La mort se fait sentir, mais il n´a pas de remords, comment le définir?
C´est la nature de l´homme qui l´a poussé à être comme ça.
Se sacrifier pour une idée, je crois qu´on ne résiste pas.
Le mal est maintenant général,
de toutes les forces armées occultes de la mauvaise époque de l´Allemagne.
Au loin le train s´approche et l´on peut distinguer sa fumée.
La suite, l´avenir est un long passé.

Une pupille noire entourée de blanc.
C´est ce que je peux voir devant la glace à présent.
Je viens de me lever, il y a quelques instants.
C´est difficile à dire à fond ce que je ressens.
Après la nuit que j´ai passé, dur à été mon réveil.
A tout ce que j´ai pu penser avant de trouver le sommeil.
A toutes ces idées qui m´ont causé que des problèmes.
La réalité et toutes ces images de haine.
Tant d´années passées à essayer d´oublier.
Tant de journées cumulées et doucement il s´est installé.
Je me suis posé ce matin la question.
Est ce que tout recommence, avons-nous perdu la raison
car j´ai vu le mal qui doucement s´installe sans aucune morale.
Passer à la télé pour lui est devenu normal.
Comme à chaque fois avec un nouveau nom.
Après le nom d´Hitler, j´ai entendu le nom du front.
Et si l´avenir est un long passé,
je vous demande maintenant ce que vous en pensez?
Comme Marcel et Jean-Marc ma vie est-elle tracée?
La suite, l´avenir est-il un long passé?

Je vous demande ce que vous en pensez.
Verrai-je un jour le mal à l´Elysée.
La France est-elle en train de s´enliser.
L´avenir est-il un long passé?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et enfin.. 

 

"il etait 20 et 100" 

 

 

Paroles de Nuit Et Brouillard

 

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers 
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés 
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants 

Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent

Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été

La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs
Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir

Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux

Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux
Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues

Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers

On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours
Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire
Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare

Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ?
L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été
Je twisterais les mots s'il fallait les twister
Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez

Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent
 
 
 
 
"mais la souffrance est éternelle" auteur inconnu ( entendue a la télé )


29/10/2015
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